INNOVER EN MODE STARTUP, C’EST UN PEU COMME ROULER EN TROTTINETTE SUR UNE ROUTE DE MONTAGNE, SINUEUSE ET VERGLACÉE… DANS LE BROUILLARD, ET SANS PLAN ! LES ENTREPRISES SONT PLUTÔT HABITUÉES À PILOTER UN PAQUEBOT À PLEINE VITESSE, EN HAUTE MER. POUR INNOVER EN MODE STARTUP, IL FAUT DONC ADOPTER UNE CONDUITE DIFFÉRENTE.
La création d’un nouveau business nécessite plusieurs étapes :
Et ce, dans un contexte élevé d’incertitudes et de risques.
Il va être primordial de piloter ce projet en mode startup, favorisant la créativité et l’agilité par :
Or, une startup, ce n’est pas une entreprise en miniature… Mais qu’est-ce que c’est, en fait, une startup ? C’est une organisation temporaire qui va permettre de trouver un business model rentable, répétable et scalable. Elle nécessite d’effectuer plutôt que de planifier, d’être agile, d’être frugal, de vendre avant d’avoir le produit… Bref de savoir prendre des risques.
C’est comme conduire sur une route de montagne, sinueuse, verglacée, et dans le brouillard. Les réflexes sont donc très différents de ceux nécessaires pour piloter une F1 sur circuit, ou un paquebot en pleine mer.
Vous entendrez partout que la réussite d’un projet d’innovation dépend de l’équipe qui le porte. Cependant, la qualité entrepreneuriale d’une équipe ne dépend pas uniquement de son expertise en « Lean Startup », en « Design Thinking », en « Business Model Canevas », ou toute autre méthode à la mode : la clé, c’est l’engagement et l’énergie que l’on met dans un projet comme le gazole dans une machine à faire des merveilles. OK, il faut avoir de la pratique. Il est plus facile de conduire sur une autoroute que sur une route aussi sinueuse et verglacée qu’emprunte une startup. Il faut surtout oser s’engager sans plan, avancer et emmener ses équipes dans le brouillard.
Vous avez dit “consultant en innovation” ?
Quel mot étrange : « consultant en innovation » ; réfléchissez-y 5 minutes, comment un consultant en innovation, qui facture à la journée, peut-il parler de « Lean Startup » ? Peut-il vraiment aller vite alors que son intérêt est de travailler dans la durée ?! Bref, si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, assurez-vous que les intérêts sont alignés et que le ou les pilotes se battront mordicus et sourire jusqu’aux oreilles pour voir le bébé grandir.
« UNE STARTUP N’EST PAS UNE ENTREPRISE MINIATURE. C’EST UNE ORGANISATION TEMPORAIRE POUR TROUVER UN BUSINESS MODEL RENTABLE, RÉPÉTABLE ET SCALABLE »
La plupart du temps, on aime représenter les startup sous les airs d’une petite fusée en plein lancement, et ce pour exprimer le fait que l’ADN d’une startup, c’est… sa vitesse. Parce que, chez WAOUP, on aime bien ne rien faire comme tout le monde, on a choisi la trottinette ! N’oublions pas qu’une startup, c’est une organisation temporaire qui doit permettre de trouver un modèle économique qui fonctionne. Son rôle, ce n’est pas d’optimiser, ni d’accélérer. Son rôle, c’est de trouver et de dérisquer le projet. Et comme nous ne sommes jamais sûr de trouver, il vaut mieux réduire le coût d’un échec ; c’est-à-dire le coût d’un accident sur notre route de montagne. Si on doit se planter, autant que ça ne nous coûte pas trop cher. Et une trottinette, ça coûte toujours moins cher qu’une voiture de sport.
… pour se faufiler vers le succès
L’une des raisons du succès d’Airbnb : la persévérance des 2 compères fondateurs du projet qui sont allés à leur début recruter les premiers utilisateurs à la sueur de leur front, porte après porte, email après email. L’histoire ne raconte pas s’ils roulaient en trottinette à ce moment là, mais en tout cas, l’idée était là : pour innover en mode startup, il ne faut pas tant aller vite, mais aller « au coeur », pour se faufiler jusqu’aux premiers clients, les « early adopters ». Et ça, se faufiler, seule une trottinette agile peut le faire !
L’erreur quand on pense « innovation », c’est de croire qu’elle rime avec R&D, avec prospective, avec « demain », avec même « créativité ». L’art de l’entrepreneur, tout comme l’art avec lequel des mastodontes comme La Poste ont su se réinventer, c’est de savoir faire de l’or avec l’existant. Allumez la télé sur la chaîne M6 un dimanche après-midi, et vous comprendrez : en déco, on appelle ça le « home staging », ou comment faire du génial avec du banal. Bref, posez-vous la question : quels sont aujourd’hui les atouts de votre entreprise, au delà de son périmètre d’action actuelle, au delà de son positionnement ou de ses produits?
L’exemple de La Poste
La réponse de La Poste : leur avantage compétitif incroyable, ce n’est pas qu’ils savent livrer des colis, c’est qu’à force de livrer des colis à des particuliers et des professionnels, ils en sont venus à incarner l’interlocuteur de confiance numéro 1 d’énormément de clients. Les seniors par exemple, et voilà qu’ils ont inventé du service à la personne âgée.
L’exemple de SOMFY
Un autre exemple, et cette fois-ci on les connaît de près puisqu’on les a accompagnés dans leur démarche : c’est SOMFY. Ce qu’ils ont remarqué, c’est que les jeunes seniors étaient leurs premiers clients, et ce alors même qu’ils ne faisaient que bien peu d’efforts pour les séduire ; pire, lorsqu’on interrogeait les jeunes seniors sur le sujet de la domotique, par exemple, on obtenait des réponses diamétralement opposées aux messages marketing de SOMFY ! Du coup, ils se sont dit : « il faut que l’on capitalise sur ces clients pour nous transformer et devenir le leader de leur domotique à eux, la domotique de demain, une domotique à visage humain, créatrice de relations et ouverte sur l’extérieur ». Tout un programme!
Plutôt que de prendre la posture de l’entrepreneur solitaire et visionnaire, pour aller plus vite, pensez partenariats, partage de la valeur, co-innovation, voire même co-clients.
Parmi les plus beaux projets d’innovation, il y a ceux qui sont portés par 2 grandes entreprises, pas une startup et une entreprise, mais bel et bien 2 grandes entreprises, comme lorsque SEB et L’Oréal font copain-copain le temps d’inventer un sèche-cheveux.
Les clients, c’est comme un bon gâteau d’anniversaire, c’est meilleur quand on le partage !
Un savant dosage d’équilibre et d’intuition
Si le pilotage « en mode startup » déjoue tous les business plans, il n’en est pas moins ultra exigeant, un peu comme l’improvisation finalement, qui, plus encore que le morceau appris et joué, demande une attention de tous les instants, un mélange parfaitement équilibré d’intuition et de contrôle.
Vous souhaitez partager votre expérience dans le lancement d’un projet innovant ou d’une startup, parlons-en !
Retrouvez ici quelques autres exemples de grands groupes qui ont réussi le pari d’innover en mode startup. Voici 3 business engagés et innovants à succès :
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
INNOVER EN MODE STARTUP, C’EST UN PEU COMME ROULER EN TROTTINETTE SUR UNE ROUTE DE MONTAGNE, SINUEUSE ET VERGLACÉE… DANS LE BROUILLARD, ET SANS PLAN ! LES ENTREPRISES SONT PLUTÔT HABITUÉES À PILOTER UN PAQUEBOT À PLEINE VITESSE, EN HAUTE MER. POUR INNOVER EN MODE STARTUP, IL FAUT DONC ADOPTER UNE CONDUITE DIFFÉRENTE.
La création d’un nouveau business nécessite plusieurs étapes :
Et ce, dans un contexte élevé d’incertitudes et de risques.
Il va être primordial de piloter ce projet en mode startup, favorisant la créativité et l’agilité par :
Or, une startup, ce n’est pas une entreprise en miniature… Mais qu’est-ce que c’est, en fait, une startup ? C’est une organisation temporaire qui va permettre de trouver un business model rentable, répétable et scalable. Elle nécessite d’effectuer plutôt que de planifier, d’être agile, d’être frugal, de vendre avant d’avoir le produit… Bref de savoir prendre des risques.
C’est comme conduire sur une route de montagne, sinueuse, verglacée, et dans le brouillard. Les réflexes sont donc très différents de ceux nécessaires pour piloter une F1 sur circuit, ou un paquebot en pleine mer.
Vous entendrez partout que la réussite d’un projet d’innovation dépend de l’équipe qui le porte. Cependant, la qualité entrepreneuriale d’une équipe ne dépend pas uniquement de son expertise en « Lean Startup », en « Design Thinking », en « Business Model Canevas », ou toute autre méthode à la mode : la clé, c’est l’engagement et l’énergie que l’on met dans un projet comme le gazole dans une machine à faire des merveilles. OK, il faut avoir de la pratique. Il est plus facile de conduire sur une autoroute que sur une route aussi sinueuse et verglacée qu’emprunte une startup. Il faut surtout oser s’engager sans plan, avancer et emmener ses équipes dans le brouillard.
Vous avez dit “consultant en innovation” ?
Quel mot étrange : « consultant en innovation » ; réfléchissez-y 5 minutes, comment un consultant en innovation, qui facture à la journée, peut-il parler de « Lean Startup » ? Peut-il vraiment aller vite alors que son intérêt est de travailler dans la durée ?! Bref, si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, assurez-vous que les intérêts sont alignés et que le ou les pilotes se battront mordicus et sourire jusqu’aux oreilles pour voir le bébé grandir.
« UNE STARTUP N’EST PAS UNE ENTREPRISE MINIATURE. C’EST UNE ORGANISATION TEMPORAIRE POUR TROUVER UN BUSINESS MODEL RENTABLE, RÉPÉTABLE ET SCALABLE »
La plupart du temps, on aime représenter les startup sous les airs d’une petite fusée en plein lancement, et ce pour exprimer le fait que l’ADN d’une startup, c’est… sa vitesse. Parce que, chez WAOUP, on aime bien ne rien faire comme tout le monde, on a choisi la trottinette ! N’oublions pas qu’une startup, c’est une organisation temporaire qui doit permettre de trouver un modèle économique qui fonctionne. Son rôle, ce n’est pas d’optimiser, ni d’accélérer. Son rôle, c’est de trouver et de dérisquer le projet. Et comme nous ne sommes jamais sûr de trouver, il vaut mieux réduire le coût d’un échec ; c’est-à-dire le coût d’un accident sur notre route de montagne. Si on doit se planter, autant que ça ne nous coûte pas trop cher. Et une trottinette, ça coûte toujours moins cher qu’une voiture de sport.
… pour se faufiler vers le succès
L’une des raisons du succès d’Airbnb : la persévérance des 2 compères fondateurs du projet qui sont allés à leur début recruter les premiers utilisateurs à la sueur de leur front, porte après porte, email après email. L’histoire ne raconte pas s’ils roulaient en trottinette à ce moment là, mais en tout cas, l’idée était là : pour innover en mode startup, il ne faut pas tant aller vite, mais aller « au coeur », pour se faufiler jusqu’aux premiers clients, les « early adopters ». Et ça, se faufiler, seule une trottinette agile peut le faire !
L’erreur quand on pense « innovation », c’est de croire qu’elle rime avec R&D, avec prospective, avec « demain », avec même « créativité ». L’art de l’entrepreneur, tout comme l’art avec lequel des mastodontes comme La Poste ont su se réinventer, c’est de savoir faire de l’or avec l’existant. Allumez la télé sur la chaîne M6 un dimanche après-midi, et vous comprendrez : en déco, on appelle ça le « home staging », ou comment faire du génial avec du banal. Bref, posez-vous la question : quels sont aujourd’hui les atouts de votre entreprise, au delà de son périmètre d’action actuelle, au delà de son positionnement ou de ses produits?
L’exemple de La Poste
La réponse de La Poste : leur avantage compétitif incroyable, ce n’est pas qu’ils savent livrer des colis, c’est qu’à force de livrer des colis à des particuliers et des professionnels, ils en sont venus à incarner l’interlocuteur de confiance numéro 1 d’énormément de clients. Les seniors par exemple, et voilà qu’ils ont inventé du service à la personne âgée.
L’exemple de SOMFY
Un autre exemple, et cette fois-ci on les connaît de près puisqu’on les a accompagnés dans leur démarche : c’est SOMFY. Ce qu’ils ont remarqué, c’est que les jeunes seniors étaient leurs premiers clients, et ce alors même qu’ils ne faisaient que bien peu d’efforts pour les séduire ; pire, lorsqu’on interrogeait les jeunes seniors sur le sujet de la domotique, par exemple, on obtenait des réponses diamétralement opposées aux messages marketing de SOMFY ! Du coup, ils se sont dit : « il faut que l’on capitalise sur ces clients pour nous transformer et devenir le leader de leur domotique à eux, la domotique de demain, une domotique à visage humain, créatrice de relations et ouverte sur l’extérieur ». Tout un programme!
Plutôt que de prendre la posture de l’entrepreneur solitaire et visionnaire, pour aller plus vite, pensez partenariats, partage de la valeur, co-innovation, voire même co-clients.
Parmi les plus beaux projets d’innovation, il y a ceux qui sont portés par 2 grandes entreprises, pas une startup et une entreprise, mais bel et bien 2 grandes entreprises, comme lorsque SEB et L’Oréal font copain-copain le temps d’inventer un sèche-cheveux.
Les clients, c’est comme un bon gâteau d’anniversaire, c’est meilleur quand on le partage !
Un savant dosage d’équilibre et d’intuition
Si le pilotage « en mode startup » déjoue tous les business plans, il n’en est pas moins ultra exigeant, un peu comme l’improvisation finalement, qui, plus encore que le morceau appris et joué, demande une attention de tous les instants, un mélange parfaitement équilibré d’intuition et de contrôle.
Vous souhaitez partager votre expérience dans le lancement d’un projet innovant ou d’une startup, parlons-en !
Retrouvez ici quelques autres exemples de grands groupes qui ont réussi le pari d’innover en mode startup. Voici 3 business engagés et innovants à succès :
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
Alors comment faire ?
Dérisquer le projet pas à pas en suivant un workflow entrepreneurial exigeant & rigoureux
Mobiliser le meilleur moteur entrepreneurial à chaque étape de développement du projet
Donner au projet l’espace nécessaire pour faire ses preuves à l’abri de l’organisation