S’attaquer à une boucle ne signifie pas réinventer toute la roue ! La circularité implique forcément de nouvelles façons de travailler, mais il faut toujours commencer par la boucle la plus simple, celle qui ne nécessite pas de changer toute l’organisation et qui met tout le monde d’accord.
💡 Vous avez des chutes de production et vous ne les valorisez pas ? Ce ne sont pas forcément des déchets pour tout le monde !
🤔 Et vous, quelle est la première boucle de circularité que vous pourriez facilement boucler ?
Aussi louable soit-elle, l’amélioration de l’impact ne justifie pas, à elle seule, de développer une boucle de circularité. Le critère économique est forcément clé : la circularité doit être rentable par elle-même. Pour que la réparabilité par exemple ne soit pas qu’un vœu pieu, elle doit satisfaire une équation complexe. Et la valorisation de la réduction des externalités négatives ne sera que la cerise sur le gâteau.
💡 Ne vaut-il pas mieux vendre de l’occasion de qualité que du neuf low cost ?
🤔 Et vous, comment mesurez-vous la profitabilité de la circularité ?
La règle est très simple : il ne faut récupérer / réparer / reconditionner que ce qui est FACILEMENT et RAPIDEMENT récupérable / réparable / reconditionnable. Tous les produits ont des grades différents et ne nécessitent pas les mêmes types d’intervention. La circularité doit être aussi efficiente que la linéarité.
💡 Connaissez-vous bien le coût de la réparation d’un produit avant même d’en avoir eu le retour ?
🤔 Et vous, comment optimisez-vous les boucles réparation, réemploi et remise à neuf ?
La circularité doit ouvrir le champ à de nouvelles propositions de valeur extrêmement fortes. Et gardons en tête qu’un produit circularisé a une valeur différente de celle d’un produit neuf.
💡 Les produits de seconde vie doivent être désirables. L’argument prix n’est pas suffisant, c’est pourquoi il est indispensable de proposer de nouvelles promesses et d’autres narratifs.
🤔 Et chez vous, qu’elle serait la meilleure promesse pour un produit circulaire ?
L’équation de la circularité est difficile à résoudre. Pour y arriver, il faut massifier les flux et industrialiser les opérations, en s’appuyant sur le digital.
Un bon réflexe pour :
⚙ simplifier les opérations, la pluralité des flux et des interactions avec les parties prenantes
🔍 chiffrer, estimer, tracer les bonnes datas, atténuer les risques, et maximiser les externalités positives
🚥 se réinventer, la résilience opérationnelle est clé pour mieux gérer les défis et les perturbations potentielles à grande échelle
Et vous, est-ce que la circularité a transformé votre organisation ?
Le modèle circulaire est vu sous un prisme systémique, il ne suffit pas d’ajouter un seul service en bout de chaîne, il impacte toutes les composantes.
La circularité doit donc être pensée comme un business indépendant avec une liberté d’expérimentation et une indépendance de gestion.
💡 Modèle économique dédié, équipe autonome, expérimentation agile et frugale, pilotage par la vision d’abord, par la rentabilité ensuite, budget basé sur une « perte acceptable » : pensez et agissez en mode startup !
🤔 Et vous, quel bon exemple de spin-off circulaire vous inspire ?
La circularité répond à des enjeux stratégiques environnementaux, économiques et sociaux. Ces nouveaux modèles doivent embarquer les équipes à tous les niveaux pour :
- Plus de créativité et de prises d’initiatives : oser innover, agir concrètement et chercher les bons partenaires internes et externes, pour tester, itérer, valider et massifier.
- Plus d'efficacité et productivité : travailler plus vite grâce à une équipe multidisciplinaire et utiliser les bonnes ressources aux bons moments
- Plus d’engagement des collaborateurs : renforcer le sentiment d'appartenance et la motivation dans un projet commun, propulsant l'entreprise vers un futur plus désirable
💡 Et si les dynamiques entrepreneuriales étaient source d’inspiration pour développer de nouvelles boucles circulaires ?
🤔 Et vous, connaissez-vous des exemples d’initiatives de circularité qui ont été pris par des équipes terrain, et qui sont ensuite remontées au COMEX pour finalement être lancées de manière globale et pérenne ?
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
S’attaquer à une boucle ne signifie pas réinventer toute la roue ! La circularité implique forcément de nouvelles façons de travailler, mais il faut toujours commencer par la boucle la plus simple, celle qui ne nécessite pas de changer toute l’organisation et qui met tout le monde d’accord.
💡 Vous avez des chutes de production et vous ne les valorisez pas ? Ce ne sont pas forcément des déchets pour tout le monde !
🤔 Et vous, quelle est la première boucle de circularité que vous pourriez facilement boucler ?
Aussi louable soit-elle, l’amélioration de l’impact ne justifie pas, à elle seule, de développer une boucle de circularité. Le critère économique est forcément clé : la circularité doit être rentable par elle-même. Pour que la réparabilité par exemple ne soit pas qu’un vœu pieu, elle doit satisfaire une équation complexe. Et la valorisation de la réduction des externalités négatives ne sera que la cerise sur le gâteau.
💡 Ne vaut-il pas mieux vendre de l’occasion de qualité que du neuf low cost ?
🤔 Et vous, comment mesurez-vous la profitabilité de la circularité ?
La règle est très simple : il ne faut récupérer / réparer / reconditionner que ce qui est FACILEMENT et RAPIDEMENT récupérable / réparable / reconditionnable. Tous les produits ont des grades différents et ne nécessitent pas les mêmes types d’intervention. La circularité doit être aussi efficiente que la linéarité.
💡 Connaissez-vous bien le coût de la réparation d’un produit avant même d’en avoir eu le retour ?
🤔 Et vous, comment optimisez-vous les boucles réparation, réemploi et remise à neuf ?
La circularité doit ouvrir le champ à de nouvelles propositions de valeur extrêmement fortes. Et gardons en tête qu’un produit circularisé a une valeur différente de celle d’un produit neuf.
💡 Les produits de seconde vie doivent être désirables. L’argument prix n’est pas suffisant, c’est pourquoi il est indispensable de proposer de nouvelles promesses et d’autres narratifs.
🤔 Et chez vous, qu’elle serait la meilleure promesse pour un produit circulaire ?
L’équation de la circularité est difficile à résoudre. Pour y arriver, il faut massifier les flux et industrialiser les opérations, en s’appuyant sur le digital.
Un bon réflexe pour :
⚙ simplifier les opérations, la pluralité des flux et des interactions avec les parties prenantes
🔍 chiffrer, estimer, tracer les bonnes datas, atténuer les risques, et maximiser les externalités positives
🚥 se réinventer, la résilience opérationnelle est clé pour mieux gérer les défis et les perturbations potentielles à grande échelle
Et vous, est-ce que la circularité a transformé votre organisation ?
Le modèle circulaire est vu sous un prisme systémique, il ne suffit pas d’ajouter un seul service en bout de chaîne, il impacte toutes les composantes.
La circularité doit donc être pensée comme un business indépendant avec une liberté d’expérimentation et une indépendance de gestion.
💡 Modèle économique dédié, équipe autonome, expérimentation agile et frugale, pilotage par la vision d’abord, par la rentabilité ensuite, budget basé sur une « perte acceptable » : pensez et agissez en mode startup !
🤔 Et vous, quel bon exemple de spin-off circulaire vous inspire ?
La circularité répond à des enjeux stratégiques environnementaux, économiques et sociaux. Ces nouveaux modèles doivent embarquer les équipes à tous les niveaux pour :
- Plus de créativité et de prises d’initiatives : oser innover, agir concrètement et chercher les bons partenaires internes et externes, pour tester, itérer, valider et massifier.
- Plus d'efficacité et productivité : travailler plus vite grâce à une équipe multidisciplinaire et utiliser les bonnes ressources aux bons moments
- Plus d’engagement des collaborateurs : renforcer le sentiment d'appartenance et la motivation dans un projet commun, propulsant l'entreprise vers un futur plus désirable
💡 Et si les dynamiques entrepreneuriales étaient source d’inspiration pour développer de nouvelles boucles circulaires ?
🤔 Et vous, connaissez-vous des exemples d’initiatives de circularité qui ont été pris par des équipes terrain, et qui sont ensuite remontées au COMEX pour finalement être lancées de manière globale et pérenne ?
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
Alors comment faire ?
Dérisquer le projet pas à pas en suivant un workflow entrepreneurial exigeant & rigoureux
Mobiliser le meilleur moteur entrepreneurial à chaque étape de développement du projet
Donner au projet l’espace nécessaire pour faire ses preuves à l’abri de l’organisation