On avance, l’horloge continue de tourner et les fonds du Seed 1 à se consumer, c’est le moment de retourner chercher du financement pour soutenir notre développement et nos ambitions. Le tout dans la conjoncture économique 2022 défavorable lors de laquelle les investisseurs se sont montrés de plus en plus frileux !
Alors pour cet épisode, on a choisi de vous partager quelques tips, en toute humilité et basés sur notre expérience :
• Avoir une bonne condition physique, mentale et financière
Si l’aventure de la levée semble moins périlleuse qu’un trek en pleine jungle peuplée de bêtes sauvages, elle n’en nécessite pas moins une bonne endurance et une résistance à toute épreuve.Certes notre première levée s’était faite en un temps record, mais une fois n’étant pas coutume, lever des fonds prend du temps, il faut donc prévoir une trésorerie qui tienne la longueur.
• Dimensionner son besoin en amont
A l’aide de 3 questions pour bien démarrer:
- Quel est notre besoin ?
- Pour quelle stratégie ?
- Quelle histoire souhaite-t-on raconter ?
By-passer ces questions augmente le risque de manquer la cible. La Série A ou le Seed 2 ne demandent pas la même stratégie et ne nécessitent pas le même investissement humain et financier.
• Présenter des KPI crédibles et robustes
Pour une jeune entreprise, cela peut s’avérer être un vrai sujet. Notre temps d’exploitation étant restreint, nosKPI étaient très jeunes et trop peu solides pour convaincre et rassurer.
• Ne pas minimiser l’effort interne de l’organisation
Comme énoncé plus haut, lever des fonds demandent de l’investissement, en énergie, en temps, en argent… Mais on a tendance à trop souvent oublier que cet investissement concerne l’organisation toute entière (KPI à fournir, Deck à monter, réunions de partage et de préparation…) avec un risque de défocalisation des équipes opérationnelles. Car le temps qu’on passe à formaliser le Deck, c’est du temps qu’on ne passe pas sur le business.
• Bien choisir le leveur et son accompagnement
Au-delà de tous les critères connus, pas moins pertinents, comme la notoriété du leveur, la qualité de ses contacts, son expérience, son parcours… l’humain demeure clé pour un investisseur : sa personnalité, l’indice de confiance véhiculé et sa capacité à embarquer.
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
On avance, l’horloge continue de tourner et les fonds du Seed 1 à se consumer, c’est le moment de retourner chercher du financement pour soutenir notre développement et nos ambitions. Le tout dans la conjoncture économique 2022 défavorable lors de laquelle les investisseurs se sont montrés de plus en plus frileux !
Alors pour cet épisode, on a choisi de vous partager quelques tips, en toute humilité et basés sur notre expérience :
• Avoir une bonne condition physique, mentale et financière
Si l’aventure de la levée semble moins périlleuse qu’un trek en pleine jungle peuplée de bêtes sauvages, elle n’en nécessite pas moins une bonne endurance et une résistance à toute épreuve.Certes notre première levée s’était faite en un temps record, mais une fois n’étant pas coutume, lever des fonds prend du temps, il faut donc prévoir une trésorerie qui tienne la longueur.
• Dimensionner son besoin en amont
A l’aide de 3 questions pour bien démarrer:
- Quel est notre besoin ?
- Pour quelle stratégie ?
- Quelle histoire souhaite-t-on raconter ?
By-passer ces questions augmente le risque de manquer la cible. La Série A ou le Seed 2 ne demandent pas la même stratégie et ne nécessitent pas le même investissement humain et financier.
• Présenter des KPI crédibles et robustes
Pour une jeune entreprise, cela peut s’avérer être un vrai sujet. Notre temps d’exploitation étant restreint, nosKPI étaient très jeunes et trop peu solides pour convaincre et rassurer.
• Ne pas minimiser l’effort interne de l’organisation
Comme énoncé plus haut, lever des fonds demandent de l’investissement, en énergie, en temps, en argent… Mais on a tendance à trop souvent oublier que cet investissement concerne l’organisation toute entière (KPI à fournir, Deck à monter, réunions de partage et de préparation…) avec un risque de défocalisation des équipes opérationnelles. Car le temps qu’on passe à formaliser le Deck, c’est du temps qu’on ne passe pas sur le business.
• Bien choisir le leveur et son accompagnement
Au-delà de tous les critères connus, pas moins pertinents, comme la notoriété du leveur, la qualité de ses contacts, son expérience, son parcours… l’humain demeure clé pour un investisseur : sa personnalité, l’indice de confiance véhiculé et sa capacité à embarquer.
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
Alors comment faire ?
Dérisquer le projet pas à pas en suivant un workflow entrepreneurial exigeant & rigoureux
Mobiliser le meilleur moteur entrepreneurial à chaque étape de développement du projet
Donner au projet l’espace nécessaire pour faire ses preuves à l’abri de l’organisation