WAOUP a participé à l’initiative MAD Industrie (Mobilité Active Durable), pilotée par le CARA avec l’objectif d’étudier les opportunités de réindustrialisation de composants stratégiques du vélo (cadre, pédale et transmission). Initiée en novembre 2021, ces études avaient pour objectif d’accompagner une dynamique de développement local de l’industrie du cycle. WAOUP s’est vu confier trois études :
Pour cette étude, à la demande des acteurs de la filière, nous nous sommes focalisés sur les pédales plates en plastique. Ces dernières représentent la part la plus importante du marché des vélos assemblés en France. Bien que l'entreprise Look maintienne son savoir-faire en France, la majorité des pédales plates sont aujourd’hui importées d'Asie. Sur le marché, on observe une grande diversité des modèles. La majorité des OEMs (Original Equipment Manufacturer ou « fabricant d'équipement d'origine » en français) de la filière vélo achètent actuellement des paires de pédales en provenance d'Asie, à des prix très bas. Pour eux, même s’ils sont prêts à accepter un surcoût pour une production locale, un prix compétitif restera un critère important.
Aujourd’hui, il y a plus de 100 marques de vélo en France avec des centaines de références de pédales plates en plastique. Et si pour faire avancer un vélo on se posait les bonnes questions en jouant collectif ?
Fort de ce constat, nous avons collectivement étudié la nomenclature et le processus de production d'une paire de pédales dans une logique de design-to-cost et manufacturing.
Une première condition nécessaire pour atteindre les coûts objectifs sont des volumes de grande série, avec deux conséquences :
Aujourd’hui certaines industries ont des capacités disponibles à la suite de la baisse d’activité sur certains marchés, pas exemple, l’industrie automobile.
Avec des usines existantes, des capacités de production sont donc disponibles pour des volumes de grande série, les coûts de production sont atteignables par ces industriels locaux avec une automatisation du processus d’assemblage. Les investissements nécessaires à cette compétitivité sont principalement les moules et une cellule d’assemblage automatisée et robotisée.
Une partie des composants nécessaires à l’assemblage de la pédale continueront à court-terme à être sourcés en Asie pour atteindre l’objectif de performance. Une réflexion complémentaire est nécessaire pour les relocaliser, ou pas...
La réindustrialisation des pédales plates en plastique représente un défi important pour l'industrie du cycle. En prenant en compte les facteurs clés tels que la standardisation, l'automatisation et l'optimisation des coûts, il est possible de créer de nouvelles opportunités de développement local. Tout en préservant la compétitivité de la filière du vélo et en améliorant l’empreinte carbone. Il est surtout crucial de créer les conditions nécessaires pour jouer collectif.
Pour plus de détails vous pouvez consulter l’intégralité de cette étude : ici
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
WAOUP a participé à l’initiative MAD Industrie (Mobilité Active Durable), pilotée par le CARA avec l’objectif d’étudier les opportunités de réindustrialisation de composants stratégiques du vélo (cadre, pédale et transmission). Initiée en novembre 2021, ces études avaient pour objectif d’accompagner une dynamique de développement local de l’industrie du cycle. WAOUP s’est vu confier trois études :
Pour cette étude, à la demande des acteurs de la filière, nous nous sommes focalisés sur les pédales plates en plastique. Ces dernières représentent la part la plus importante du marché des vélos assemblés en France. Bien que l'entreprise Look maintienne son savoir-faire en France, la majorité des pédales plates sont aujourd’hui importées d'Asie. Sur le marché, on observe une grande diversité des modèles. La majorité des OEMs (Original Equipment Manufacturer ou « fabricant d'équipement d'origine » en français) de la filière vélo achètent actuellement des paires de pédales en provenance d'Asie, à des prix très bas. Pour eux, même s’ils sont prêts à accepter un surcoût pour une production locale, un prix compétitif restera un critère important.
Aujourd’hui, il y a plus de 100 marques de vélo en France avec des centaines de références de pédales plates en plastique. Et si pour faire avancer un vélo on se posait les bonnes questions en jouant collectif ?
Fort de ce constat, nous avons collectivement étudié la nomenclature et le processus de production d'une paire de pédales dans une logique de design-to-cost et manufacturing.
Une première condition nécessaire pour atteindre les coûts objectifs sont des volumes de grande série, avec deux conséquences :
Aujourd’hui certaines industries ont des capacités disponibles à la suite de la baisse d’activité sur certains marchés, pas exemple, l’industrie automobile.
Avec des usines existantes, des capacités de production sont donc disponibles pour des volumes de grande série, les coûts de production sont atteignables par ces industriels locaux avec une automatisation du processus d’assemblage. Les investissements nécessaires à cette compétitivité sont principalement les moules et une cellule d’assemblage automatisée et robotisée.
Une partie des composants nécessaires à l’assemblage de la pédale continueront à court-terme à être sourcés en Asie pour atteindre l’objectif de performance. Une réflexion complémentaire est nécessaire pour les relocaliser, ou pas...
La réindustrialisation des pédales plates en plastique représente un défi important pour l'industrie du cycle. En prenant en compte les facteurs clés tels que la standardisation, l'automatisation et l'optimisation des coûts, il est possible de créer de nouvelles opportunités de développement local. Tout en préservant la compétitivité de la filière du vélo et en améliorant l’empreinte carbone. Il est surtout crucial de créer les conditions nécessaires pour jouer collectif.
Pour plus de détails vous pouvez consulter l’intégralité de cette étude : ici
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
Alors comment faire ?
Dérisquer le projet pas à pas en suivant un workflow entrepreneurial exigeant & rigoureux
Mobiliser le meilleur moteur entrepreneurial à chaque étape de développement du projet
Donner au projet l’espace nécessaire pour faire ses preuves à l’abri de l’organisation