WAOUP animait le mois dernier l’université de l’ANDRH (Association Nationale des DRH), Le rendez-vous incontournable des RH pour anticiper, partager, inspirer autour du thème "DRH : un métier à redessiner ?"
Mais comment les équipes WAOUP se sont retrouvées là-bas ? Et depuis quand WAOUP est un expert RH ?!
Depuis bientôt 10 ans, notre métier est la création de startup et l’accompagnement d’entreprises ambitieuses à créer leurs propres projets d’innovation à impact. Vous avez donc bien suivi, nous n’avons pas changé d’activité !
Et depuis 10 ans, nous constatons à quel point le succès de ces projets est lié aux femmes et hommes qui les portent, ainsi qu’à une alchimie organisationnelle qui s’opère. Et au risque d’en décevoir certains, cela ne relève ni de la magie, ni de la chimie !
Et comme toujours chez WAOUP, quand on apprend des choses, on adore les partager ! Maëlle vous donne les clés de sa mallette de découvertes :
Comme toute discipline sportive, artistique, intellectuelle, technique,... il n’y a pas de secret : devenir entrepreneur ou intrapreneur, ça s’apprend et ça se travaille ! Et oui, Michael Jordan, Anne-Sophie Pic, Bill Gates, Justine Hutteau et même Dalida (et pourquoi pas ?) sont avant tout des bosseurs•ses !
D’abord il y a les compétences techniques : idéation, Business Design, modélisation de business plan, plan d’expérimentation, passage à l’échelle… Indispensables, elles constituent une base solide à laquelle se référer. Les formats d’enseignements sont multiples : formations courtes et longues, Mooc, conférences, Tedx, etc. qui permettent tous de comprendre et d’apprendre la théorie des entreprises à succès. Chez WAOUP, on active tout ça, notamment avec notre partenaire et voisin IRIIG, et on mise aussi beaucoup sur le tutorat interne et la formation concrète sur les projets.
Une fois les compétences techniques acquises, encore faut-il savoir les activer ! Facile sur le papier, mais en pratique ça se complique ! C’est un peu comme la nuance entre la bonne recette de cuisine et le bon chef, vous voyez ?
On parle alors de Posture d’entrepreneur.
Chacun possède probablement une définition singulière de ce costume que l'entrepreneur revêt quand il s’attèle à son projet. Chez nous, on le définit en 3 points :
Moi, je le résume en une phrase : ne pas avoir peur, et un mot : l’audace.
Voir les choses différemment car derrière chaque menace se cache une opportunité ! Et la solution se présente rarement d’elle-même mais se cache le plus souvent dans les angles morts ! Et encore une fois, voir les choses différemment se travaille, et s’encourage par les conditions d’un environnement favorable.
Il est plus facile de voir les choses différemment quand la créativité est la norme. On arrive plus facilement à s’affranchir des codes dans lesquels on a été formé et éduqué. Lorsque l’on est nourri, chaque jour, par la curiosité insatiable de nos collègues et leur volonté de chercher toujours plus, on n’arrive plus à choisir la facilité et à se satisfaire du problème qu’on nous amène. On cherche, on analyse finement, on fait du « jus de cerveau » et on finit par trouver : trouver la véritable cause racine des dysfonctionnements, le vrai bon point de départ de la créativité et de l’innovation.
Le collectif est un pouvoir d’agir et un vrai rempart contre la peur. Dans un projet d’innovation entrepreneuriale, la seule erreur qui est difficilement pardonnable (du moins chez nous) est : penser qu’on peut y arriver seul•e et ne pas reconnaître, ni oser dire qu’on ne sait pas et qu’on a besoin des autres. Au début de Waoup, il y a bientôt 10 ans, les défis qui s’imposaient à nous étaient déjà grands et il y avait déjà urgence. Depuis, on enchaîne crise sur crise, et ce nouveau monde nous impose d’être encore plus réactif, encore plus adaptable. On n’a plus plus le temps de faire cavalier seul, on n’a plus le droit d’avoir peur, on n‘a plus le choix de réagir et il ça ne sert plus à rien de faire des plans. Alors servons nous de l’incroyable pouvoir du collectif, cet élan démultiplicateur qui permet de faire et de faire vite !
Cela nous amène au 3e point, prendre des raccourcis entrepreneuriaux, ou autrement dit, se lancer dans l’action, expérimenter sans attendre, se tromper et comprendre rapidement, recommencer, pivoter encore plus vite, être tenace, continuer d’y croire, continuer d’apprendre... jusqu’au succès. Ces raccourcis s’appuient sur un mélange subtil entre confiance en soi et humilité, entre intuition et pragmatisme, ce que facilite le collectif justement. Génial, la boucle est bouclée !
Rassurez-vous, quand nos nouvelles recrues arrivent chez WAOUP, peu ont déjà eu une expérience entrepreneuriale. Et quand ils en ont une, elle n’a pas toujours été couronnée de succès. Et pourtant aujourd’hui, leurs compétences en la matière sont reconnues et plébiscitées par nos clients, et beaucoup d’entrepreneurs pourraient les envier.
Alors on n’a toujours pas trouvé de baguette magique pour transformer tous les cadres de grands groupes en entrepreneurs, mais on a accompagné de belles métamorphoses qui continuent de nous rendre fiers chaque jour ! Et pourquoi pas vous ?
Quand on trouve les clés, quand le projet commence à prendre vie et quand on commence à avoir des résultats... vient alors une organisation propre au projet innovant à (re)construire.
On en parlait dans l’article précédent “Innover en mode start-up” : une startup n’est pas une entreprise en miniature… mais une organisation temporaire qui va permettre de trouver un business model rentable, répétable et scalable. Une fois ce modèle trouvé, il est temps de (re)définir l’organisation qui va permettre à la jeune pousse de devenir une belle et grande plante !
On sait que trop de rigidité et de cadre va tuer la créativité et petit à petit enterrer le projet.
On sait aussi qu’à continuer comme de jeunes chiens fous, mus par leur fol enthousiasme, partant tous azimuts, on va s’épuiser et petit à petit aussi enterrer le projet.
Comment on fait alors ? Là encore, on expérimente, on observe, on ajuste, on lâche du lest, on resserre...
Et surtout on se centre sur le projet, sa mission, sa vision. On reste focus sur le sens (« est ce que ça sert le projet ou est ce qu’on s’en fout ? ») et on serre les rangs autour de ce qu’on veut apporter au monde. Quand on travaille sur des projets à impact, chacun y trouve plus naturellement sa place, parce que c’est nécessaire et parce que tout devient évident.
C’est finalement un juste équilibre à trouver et qui est propre à chaque projet : entre liberté et responsabilité, entre cadre et flou artistique, entre process clair et petit chemin off road,... une mayonnaise à chaque fois singulière à faire prendre, qui se construit avec patience.
Et une fois que l’équilibre est trouvé, on le protège : on le sanctuarise dans des lieux et des routines qui le préservent. Et on le surveille, comme le lait sur le feu, à l’aide d’indicateurs spécifiquement construits.
Une partie de notre équilibre repose sur le moral de l’équipe cœur. On a donc construit une « jauge à kiff » trimestrielle. Si le moral des troupes dévisse, on est prévenu, on l’analyse et on peut réagir vite et de manière ciblée.
Un temps fort, volontairement et sérieusement ludique, qui peut aller de 2h à 2 jours, pour initier et entretenir une nouvelle organisation, chez nos clients mais aussi chez nous ! Il aligne l’ensemble des parties prenantes autour de défis communs et libère l’énergie collective pour les relever. On voit dans ces événements se développer la créativité, renaître la confiance, l’optimisme et l’enthousiasme.
C’est un moteur énorme des projets d’innovation qui aide à passer du « mode d’emploi » (comment on fait ?) au mode d’envie (viens, on le fait !).
Créer des organisations sur-mesure repose sur des innovations pédagogiques, managériales et organisationnelles, celles qu’on a imaginées et celles qui existent ailleurs. On expérimente beaucoup de choses chez nous (nos équipiers sont nos meilleurs cobayes) et on structure nos plus belles dynamiques en cousu main chez vous !
Pour conclure, on l’entend partout : il ne fait pas bon être DRH en 2023 ! Grande démission, pénurie de talents, explosion des arrêts maladie avec les troubles psy qui en deviennent la première cause, transformation radicale et hyper rapide de la plupart des métiers sous l’effet de l’IA, inquiétude grandissante sur la pérennité des modèles voire même de nos entreprises, ... des défis énormes et urgents se dressent tous en même temps.
Et si les crises étaient une chance pour permettre aux entreprises de pivoter vers des modèles plus vertueux, d’inventer de nouvelles organisations permettant d'attirer les jeunes talents, de les fidéliser en donnant du sens à leurs actions ? Et si l’entrepreneuriat était le dénominateur commun de toutes ces transitions ?
C’est le sujet qu’abordent, Juliette et Alice, dans le livre blanc : perma-entrepreneuriat, plus que jamais d’actualité.
C'est aussi le challenge qui nous a animé cet été aux côtés des 500 DRH de l’ANDRH !
Nous restons convaincus que la fonction RH est un métier à redessiner : il faut l’enrichir d’une posture nouvelle pour les aider à assurer ce rôle-clé de copilotage du business par les hommes et l’organisation, au cœur de l’équipe dirigeante.
On est là, toujours résolument optimistes et enthousiastes, pour imaginer et construire les solutions avec vous !
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
WAOUP animait le mois dernier l’université de l’ANDRH (Association Nationale des DRH), Le rendez-vous incontournable des RH pour anticiper, partager, inspirer autour du thème "DRH : un métier à redessiner ?"
Mais comment les équipes WAOUP se sont retrouvées là-bas ? Et depuis quand WAOUP est un expert RH ?!
Depuis bientôt 10 ans, notre métier est la création de startup et l’accompagnement d’entreprises ambitieuses à créer leurs propres projets d’innovation à impact. Vous avez donc bien suivi, nous n’avons pas changé d’activité !
Et depuis 10 ans, nous constatons à quel point le succès de ces projets est lié aux femmes et hommes qui les portent, ainsi qu’à une alchimie organisationnelle qui s’opère. Et au risque d’en décevoir certains, cela ne relève ni de la magie, ni de la chimie !
Et comme toujours chez WAOUP, quand on apprend des choses, on adore les partager ! Maëlle vous donne les clés de sa mallette de découvertes :
Comme toute discipline sportive, artistique, intellectuelle, technique,... il n’y a pas de secret : devenir entrepreneur ou intrapreneur, ça s’apprend et ça se travaille ! Et oui, Michael Jordan, Anne-Sophie Pic, Bill Gates, Justine Hutteau et même Dalida (et pourquoi pas ?) sont avant tout des bosseurs•ses !
D’abord il y a les compétences techniques : idéation, Business Design, modélisation de business plan, plan d’expérimentation, passage à l’échelle… Indispensables, elles constituent une base solide à laquelle se référer. Les formats d’enseignements sont multiples : formations courtes et longues, Mooc, conférences, Tedx, etc. qui permettent tous de comprendre et d’apprendre la théorie des entreprises à succès. Chez WAOUP, on active tout ça, notamment avec notre partenaire et voisin IRIIG, et on mise aussi beaucoup sur le tutorat interne et la formation concrète sur les projets.
Une fois les compétences techniques acquises, encore faut-il savoir les activer ! Facile sur le papier, mais en pratique ça se complique ! C’est un peu comme la nuance entre la bonne recette de cuisine et le bon chef, vous voyez ?
On parle alors de Posture d’entrepreneur.
Chacun possède probablement une définition singulière de ce costume que l'entrepreneur revêt quand il s’attèle à son projet. Chez nous, on le définit en 3 points :
Moi, je le résume en une phrase : ne pas avoir peur, et un mot : l’audace.
Voir les choses différemment car derrière chaque menace se cache une opportunité ! Et la solution se présente rarement d’elle-même mais se cache le plus souvent dans les angles morts ! Et encore une fois, voir les choses différemment se travaille, et s’encourage par les conditions d’un environnement favorable.
Il est plus facile de voir les choses différemment quand la créativité est la norme. On arrive plus facilement à s’affranchir des codes dans lesquels on a été formé et éduqué. Lorsque l’on est nourri, chaque jour, par la curiosité insatiable de nos collègues et leur volonté de chercher toujours plus, on n’arrive plus à choisir la facilité et à se satisfaire du problème qu’on nous amène. On cherche, on analyse finement, on fait du « jus de cerveau » et on finit par trouver : trouver la véritable cause racine des dysfonctionnements, le vrai bon point de départ de la créativité et de l’innovation.
Le collectif est un pouvoir d’agir et un vrai rempart contre la peur. Dans un projet d’innovation entrepreneuriale, la seule erreur qui est difficilement pardonnable (du moins chez nous) est : penser qu’on peut y arriver seul•e et ne pas reconnaître, ni oser dire qu’on ne sait pas et qu’on a besoin des autres. Au début de Waoup, il y a bientôt 10 ans, les défis qui s’imposaient à nous étaient déjà grands et il y avait déjà urgence. Depuis, on enchaîne crise sur crise, et ce nouveau monde nous impose d’être encore plus réactif, encore plus adaptable. On n’a plus plus le temps de faire cavalier seul, on n’a plus le droit d’avoir peur, on n‘a plus le choix de réagir et il ça ne sert plus à rien de faire des plans. Alors servons nous de l’incroyable pouvoir du collectif, cet élan démultiplicateur qui permet de faire et de faire vite !
Cela nous amène au 3e point, prendre des raccourcis entrepreneuriaux, ou autrement dit, se lancer dans l’action, expérimenter sans attendre, se tromper et comprendre rapidement, recommencer, pivoter encore plus vite, être tenace, continuer d’y croire, continuer d’apprendre... jusqu’au succès. Ces raccourcis s’appuient sur un mélange subtil entre confiance en soi et humilité, entre intuition et pragmatisme, ce que facilite le collectif justement. Génial, la boucle est bouclée !
Rassurez-vous, quand nos nouvelles recrues arrivent chez WAOUP, peu ont déjà eu une expérience entrepreneuriale. Et quand ils en ont une, elle n’a pas toujours été couronnée de succès. Et pourtant aujourd’hui, leurs compétences en la matière sont reconnues et plébiscitées par nos clients, et beaucoup d’entrepreneurs pourraient les envier.
Alors on n’a toujours pas trouvé de baguette magique pour transformer tous les cadres de grands groupes en entrepreneurs, mais on a accompagné de belles métamorphoses qui continuent de nous rendre fiers chaque jour ! Et pourquoi pas vous ?
Quand on trouve les clés, quand le projet commence à prendre vie et quand on commence à avoir des résultats... vient alors une organisation propre au projet innovant à (re)construire.
On en parlait dans l’article précédent “Innover en mode start-up” : une startup n’est pas une entreprise en miniature… mais une organisation temporaire qui va permettre de trouver un business model rentable, répétable et scalable. Une fois ce modèle trouvé, il est temps de (re)définir l’organisation qui va permettre à la jeune pousse de devenir une belle et grande plante !
On sait que trop de rigidité et de cadre va tuer la créativité et petit à petit enterrer le projet.
On sait aussi qu’à continuer comme de jeunes chiens fous, mus par leur fol enthousiasme, partant tous azimuts, on va s’épuiser et petit à petit aussi enterrer le projet.
Comment on fait alors ? Là encore, on expérimente, on observe, on ajuste, on lâche du lest, on resserre...
Et surtout on se centre sur le projet, sa mission, sa vision. On reste focus sur le sens (« est ce que ça sert le projet ou est ce qu’on s’en fout ? ») et on serre les rangs autour de ce qu’on veut apporter au monde. Quand on travaille sur des projets à impact, chacun y trouve plus naturellement sa place, parce que c’est nécessaire et parce que tout devient évident.
C’est finalement un juste équilibre à trouver et qui est propre à chaque projet : entre liberté et responsabilité, entre cadre et flou artistique, entre process clair et petit chemin off road,... une mayonnaise à chaque fois singulière à faire prendre, qui se construit avec patience.
Et une fois que l’équilibre est trouvé, on le protège : on le sanctuarise dans des lieux et des routines qui le préservent. Et on le surveille, comme le lait sur le feu, à l’aide d’indicateurs spécifiquement construits.
Une partie de notre équilibre repose sur le moral de l’équipe cœur. On a donc construit une « jauge à kiff » trimestrielle. Si le moral des troupes dévisse, on est prévenu, on l’analyse et on peut réagir vite et de manière ciblée.
Un temps fort, volontairement et sérieusement ludique, qui peut aller de 2h à 2 jours, pour initier et entretenir une nouvelle organisation, chez nos clients mais aussi chez nous ! Il aligne l’ensemble des parties prenantes autour de défis communs et libère l’énergie collective pour les relever. On voit dans ces événements se développer la créativité, renaître la confiance, l’optimisme et l’enthousiasme.
C’est un moteur énorme des projets d’innovation qui aide à passer du « mode d’emploi » (comment on fait ?) au mode d’envie (viens, on le fait !).
Créer des organisations sur-mesure repose sur des innovations pédagogiques, managériales et organisationnelles, celles qu’on a imaginées et celles qui existent ailleurs. On expérimente beaucoup de choses chez nous (nos équipiers sont nos meilleurs cobayes) et on structure nos plus belles dynamiques en cousu main chez vous !
Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !
#inno-commerciale #inno-BusinessModel
#collaboration #chainedevaleur #mutualisation
#collaboration #mutualisation
Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes :
"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :
1. Trouver un marché, nous l’avions identifié
Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions !
2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves
Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.
Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.
Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.
3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent
La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».
4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?
La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.
L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."
Alors comment faire ?
Dérisquer le projet pas à pas en suivant un workflow entrepreneurial exigeant & rigoureux
Mobiliser le meilleur moteur entrepreneurial à chaque étape de développement du projet
Donner au projet l’espace nécessaire pour faire ses preuves à l’abri de l’organisation