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On vous livre la clé la plus précieuse pour réussir un projet d’innovation entrepreneuriale

Catherine Berruyer (à droite) avec l'équipe qui a travaillé sur le sujet d'Anthogyr

WAOUP animait le mois dernier l’université de l’ANDRH (Association Nationale des DRH), Le rendez-vous incontournable des RH pour anticiper, partager, inspirer autour du thème "DRH : un métier à redessiner ?" 

Mais comment les équipes WAOUP se sont retrouvées là-bas ? Et depuis quand WAOUP est un expert RH ?! 

Depuis bientôt 10 ans, notre métier est la création de startup et l’accompagnement d’entreprises ambitieuses à créer leurs propres projets d’innovation à impact. Vous avez donc bien suivi, nous n’avons pas changé d’activité !  

Et depuis 10 ans, nous constatons à quel point le succès de ces projets est lié aux femmes et hommes qui les portent, ainsi qu’à une alchimie organisationnelle qui s’opère. Et au risque d’en décevoir certains, cela ne relève ni de la magie, ni de la chimie ! 

Et comme toujours chez WAOUP, quand on apprend des choses, on adore les partager ! Maëlle vous donne les clés de sa mallette de découvertes :

1/ On ne naît pas entrepreneur ou intrapreneur de projets innovants, on le devient.

Comme toute discipline sportive, artistique, intellectuelle, technique,... il n’y a pas de secret : devenir entrepreneur ou intrapreneur, ça s’apprend et ça se travaille ! Et oui, Michael Jordan, Anne-Sophie Pic, Bill Gates, Justine Hutteau et même Dalida (et pourquoi pas ?) sont avant tout des bosseurs•ses ! 

D’abord il y a les compétences techniques : idéation, Business Design, modélisation de business plan, plan d’expérimentation, passage à l’échelle… Indispensables, elles constituent une base solide à laquelle se référer. Les formats d’enseignements sont multiples : formations courtes et longues, Mooc, conférences, Tedx, etc. qui permettent tous de comprendre et d’apprendre la théorie des entreprises à succès. Chez WAOUP, on active tout ça, notamment avec notre partenaire et voisin IRIIG, et on mise aussi beaucoup sur le tutorat interne et la formation concrète sur les projets.

Une fois les compétences techniques acquises, encore faut-il savoir les activer ! Facile sur le papier, mais en pratique ça se complique ! C’est un peu comme la nuance entre la bonne recette de cuisine et le bon chef, vous voyez ?

On parle alors de Posture d’entrepreneur

Chacun possède probablement une définition singulière de ce costume que l'entrepreneur revêt quand il s’attèle à son projet. Chez nous, on le définit en 3 points : 

  • Voir les choses différemment, 
  • Jouer collectif, 
  • Trouver des raccourcis entrepreneuriaux. 

Moi, je le résume en une phrase : ne pas avoir peur, et un mot : l’audace. 

Voir les choses différemment car derrière chaque menace se cache une opportunité ! Et la solution se présente rarement d’elle-même mais se cache le plus souvent dans les angles morts ! Et encore une fois, voir les choses différemment se travaille, et s’encourage par les conditions d’un environnement favorable. 

Il est plus facile de voir les choses différemment quand la créativité est la norme. On arrive plus facilement à s’affranchir des codes dans lesquels on a été formé et éduqué. Lorsque l’on est nourri, chaque jour, par la curiosité insatiable de nos collègues et leur volonté de chercher toujours plus, on n’arrive plus à choisir la facilité et à se satisfaire du problème qu’on nous amène. On cherche, on analyse finement, on fait du « jus de cerveau » et on finit par trouver : trouver la véritable cause racine des dysfonctionnements, le vrai bon point de départ de la créativité et de l’innovation. 

Le collectif est un pouvoir d’agir et un vrai rempart contre la peur. Dans un projet d’innovation entrepreneuriale, la seule erreur qui est difficilement pardonnable (du moins chez nous) est : penser qu’on peut y arriver seul•e et ne pas reconnaître, ni oser dire qu’on ne sait pas et qu’on a besoin des autres. Au début de Waoup, il y a bientôt 10 ans, les défis qui s’imposaient à nous étaient déjà grands et il y avait déjà urgence. Depuis, on enchaîne crise sur crise, et ce nouveau monde nous impose d’être encore plus réactif, encore plus adaptable. On n’a plus plus le temps de faire cavalier seul, on n’a plus le droit d’avoir peur, on n‘a plus le choix de réagir et il ça ne sert plus à rien de faire des plans. Alors servons nous de l’incroyable pouvoir du collectif, cet élan démultiplicateur qui permet de faire et de faire vite ! 

Cela nous amène au 3e point, prendre des raccourcis entrepreneuriaux, ou autrement dit,  se lancer dans l’action, expérimenter sans attendre, se tromper et comprendre rapidement, recommencer, pivoter encore plus vite, être tenace, continuer d’y croire, continuer d’apprendre... jusqu’au succès. Ces raccourcis s’appuient sur un mélange subtil entre confiance en soi et humilité, entre intuition et pragmatisme, ce que facilite le collectif justement. Génial, la boucle est bouclée ! 

Rassurez-vous, quand nos nouvelles recrues arrivent chez WAOUP, peu ont déjà eu une expérience entrepreneuriale. Et quand ils en ont une, elle n’a pas toujours été couronnée de succès. Et pourtant aujourd’hui, leurs compétences en la matière sont reconnues et plébiscitées par nos clients, et beaucoup d’entrepreneurs pourraient les envier. 

Alors on n’a toujours pas trouvé de baguette magique pour transformer tous les cadres de grands groupes en entrepreneurs, mais on a accompagné de belles métamorphoses qui continuent de nous rendre fiers chaque jour ! Et pourquoi pas vous ? 

2/ Le meilleur business model porté par la meilleure équipe entrepreneuriale ne suffit pas non plus à faire d’un projet une entreprise à succès. 

Quand on trouve les clés, quand le projet commence à prendre vie et quand on commence à avoir des résultats... vient alors une organisation propre au projet innovant à (re)construire.

On en parlait dans l’article précédent “Innover en mode start-up” : une startup n’est pas une entreprise en miniature… mais une organisation temporaire qui va permettre de trouver un business model rentable, répétable et scalable. Une fois ce modèle trouvé, il est temps de (re)définir l’organisation qui va permettre à la jeune pousse de devenir une belle et grande plante !  

On sait que trop de rigidité et de cadre va tuer la créativité et petit à petit enterrer le projet.
On sait aussi qu’à continuer comme de jeunes chiens fous, mus par leur fol enthousiasme, partant tous azimuts, on va s’épuiser et petit à petit aussi enterrer le projet.

Comment on fait alors ? Là encore, on expérimente, on observe, on ajuste, on lâche du lest, on resserre...

Et surtout on se centre sur le projet, sa mission, sa vision. On reste focus sur le sens (« est ce que ça sert le projet ou est ce qu’on s’en fout ? ») et on serre les rangs autour de ce qu’on veut apporter au monde. Quand on travaille sur des projets à impact, chacun y trouve plus naturellement sa place, parce que c’est nécessaire et parce que tout devient évident. 

C’est finalement un juste équilibre à trouver et qui est propre à chaque projet : entre liberté et responsabilité, entre cadre et flou artistique, entre process clair et petit chemin off road,... une mayonnaise à chaque fois singulière à faire prendre, qui se construit avec patience. 

Et une fois que l’équilibre est trouvé, on le protège : on le sanctuarise dans des lieux et des routines qui le préservent. Et on le surveille, comme le lait sur le feu, à l’aide d’indicateurs spécifiquement construits. 

Voici deux outils fun made in WAOUP pour vous inspirer : 

  • La « jauge à kiff »

Une partie de notre équilibre repose sur le moral de l’équipe cœur. On a donc construit une « jauge à kiff » trimestrielle. Si le moral des troupes dévisse, on est prévenu, on l’analyse et on peut réagir vite et de manière ciblée. 

  • La « marathon WAOUP » accessible à tous, même les non sportifs ! 

Un temps fort, volontairement et sérieusement ludique, qui peut aller de 2h à 2 jours, pour initier et entretenir une nouvelle organisation, chez nos clients mais aussi chez nous ! Il  aligne l’ensemble des parties prenantes autour de défis communs et libère l’énergie collective pour les relever. On voit dans ces événements se développer la créativité, renaître la confiance, l’optimisme et l’enthousiasme. 

C’est un moteur énorme des projets d’innovation qui aide à passer du « mode d’emploi » (comment on fait ?) au mode d’envie (viens, on le fait !). 

Créer des organisations sur-mesure repose sur des innovations pédagogiques, managériales et organisationnelles, celles qu’on a imaginées et celles qui existent ailleurs. On expérimente beaucoup de choses chez nous (nos équipiers sont nos meilleurs cobayes) et on structure nos plus belles dynamiques en cousu main chez vous !

Télécharger le communiqué de presse

Pour conclure, on l’entend partout : il ne fait pas bon être DRH en 2023 ! Grande démission, pénurie de talents, explosion des arrêts maladie avec les troubles psy qui en deviennent la première cause, transformation radicale et hyper rapide de la plupart des métiers sous l’effet de l’IA, inquiétude grandissante sur la pérennité des modèles voire même de nos entreprises, ... des défis énormes et urgents se dressent tous en même temps. 

Et si les crises étaient une chance pour permettre aux entreprises de pivoter vers des modèles plus vertueux, d’inventer de nouvelles organisations permettant d'attirer les jeunes talents, de les fidéliser en donnant du sens à leurs actions ? Et si l’entrepreneuriat était le dénominateur commun de toutes ces transitions ?

C’est le sujet qu’abordent, Juliette et Alice, dans le livre blanc :  perma-entrepreneuriat, plus que jamais d’actualité. 

C'est aussi le challenge qui nous a animé cet été aux côtés des 500 DRH de l’ANDRH ! 

Nous restons convaincus que la fonction RH est un métier à redessiner : il faut l’enrichir d’une posture nouvelle pour les aider à assurer ce rôle-clé de copilotage du business par les hommes et l’organisation, au cœur de l’équipe dirigeante.  

On est là, toujours résolument optimistes et enthousiastes, pour imaginer et construire les solutions avec vous !   

Appel aux visionnaires court-termistes !

Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !


Si la sobriété énergétique, ça vous enivre :

  • Comment fluidifier le financement des investissements des projets de sobriété énergétique ?
  • Comment assister les industriels dans la rénovation énergétique de leurs entreprises ?            

#inno-commerciale #inno-BusinessModel

Si la circularité vous fait tourner en rond :

  • Comment déployer des activités de réparation, de reconditionnement, de recyclage, au plus près des clients ?

#collaboration #chainedevaleur #mutualisation

Si dans « éco-conception », vous entendez éco-logique et éco-nomique :

  • Comment faciliter le remplacement de matières premières non durables par des matériaux responsables ?

#collaboration #mutualisation

Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes : 

 

"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :

1. Trouver un marché, nous l’avions identifié 

Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions ! 

 

2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves 

 Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.

 Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.

 Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.

 

3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent 

 La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».

 

4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?

 La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.

 L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."

 

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With great powers comes great responsabilities

Plus que jamais, les fonctions innovation & open innovation ont l’avenir de leur organisation entre les mains. Elles doivent ouvrir la voie vers un futur enthousiasmant et impulser les nouveaux modèles qui assureront leur pérennité.
Sauf que...

80% des projets d'innovation s'arrêtent au POC

Alors oui, l’échec c’est génial : on apprend des choses…. mais l’échec a un coût !

Un projet qui s’arrête au milieu du guet c’est :
  • du cash gaspillé
  • des équipes démoralisées
  • du temps perdu
  • un futur hypothéqué

Pourquoi est-ce si dur de transformer un POC en business solide ?

Comme toujours, il y a 3 raisons…

1

C’est vraiment,
mais vraiment dur

Après le POC, absolument TOUT devient difficile… en même temps.

De la même manière qu’il y a une “vallée de la mort” à partir du TRL 4-5
-technology readiness level : lorsque la technologie est déjà suffisamment avancée pour sortir du scope de la recherche académique mais qu’elle n’est pas assez mature pour l’industrie-

… il y a une vallée de la mort pour toutes les dimensions du projet :
marketfit, conception produit, opérations, finance, team…

Si un seul chantier échoue, c’est tout le projet qui tombe à l’eau

2

Un chef de projet n'est pas un entrepreneur

Un chef de projet : a une fiche de poste précise, sait naviguer dans sa hiérarchie, a des process à respecter et plein d’autres projets à faire réussir en parallèle…
Un entrepreneur : raisonne en perte acceptable, transforme toutes les difficultés en opportunité, prend les chemins de traverses, met les mains dans le cambouis au-delà de son champ de responsabilité… et n’hésite pas à faire pivoter la vision du projet pour l’adapter aux attentes du marché

3

Le projet se retrouve seul contre tous

Plus personne ne veut soutenir le projet :
L’open inno considère qu’elle a terminé son job, le projet est encore trop risqué pour le venturing, pas assez mature pour les BU et pas compliant pour le DAF…

Et en plus personne n’est d’accord au sein du groupe : il y a conflit de gouvernance, d’orga, d’intérêts…

D’un coup le projet devient un caillou dans la chaussure pour tout le monde…
C’est tellement plus simple de tout arrêter.

Alors comment faire ?

Dérisquer le projet pas à pas en suivant un workflow entrepreneurial exigeant & rigoureux

Faire avancer toutes les dimensions du projet par sprints parallélisés de milestones clés en milestones clés
Valider les hypothèses au fil de l’eau par des aller-retours terrains-marché permanents
Piloter par les risques avec une approche effectuale
Adopter un formalisme tourné investisseur pour pouvoir décider rationnellement… en lien avec la gouvernance (GO/NOGO)

Mobiliser le meilleur moteur entrepreneurial à chaque étape de développement du projet

Engager des entrepreneurs ayant une connaissance et une expérience profonde du secteur, un réseau unique (collaborateurs, fournisseurs, clients, investisseurs…) et une détermination sans faille, qui sont des actifs centraux du projet.
Faire évoluer le leadership du projet…ceux qui conçoivent, ceux qui expérimentent, ceux qui passent à l’échelle…ont des compétences et postures très différentes.
Désynchroniser le projet des porteurs pour s’autoriser des pivots tout au long du projet.
Aligner progressivement les intérêts de l’équipe leader avec le projet.

Donner au projet l’espace nécessaire pour faire ses preuves à l’abri de l’organisation

Finances : Projeter une roadmap d’investissement pré-cablée pour les différentes phases : qu’est ce qui relève des opex vs. des capex ? de l’interne vs. de l’externe ? Qu’est-ce qui peut être mutualisé ? Quels effets de leviers activables ? …
Juridique-administratif-qualité : Créer une structure éphémère pour fonctionner hors process (contrats, achats, qualité) et sous le radar (marque blanche…) le temps de démontrer le modèle pour éviter de passer l’équivalent du budget de développement en mise en conformité…!
Physique : Sortir le projet de l’organisation physiquement pour protéger le quotidien du projet des interférences inutiles et le focaliser sur les défis à relever.
Gouvernance : Construire des passerelles entre l’interne et l’externe pour faire bénéficier le projet des actifs de l’entreprises : réseau, compétences, tech…

Ils nous ont fait confiance pour lancer leurs projets

Labeyrie – Bouygues Construction – EDF – Valeo – Carte Noire – Kronenbourg – Vicat – Seb – Bledina

On vous explique comment ça s’est passé pour eux

…et comment ça pourrait se passer pour vous
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Comment sortir vivant de la jungle du Retail en 2024 ?

Surprise ! On vous a préparé un quiz à la fin pour voir si vous avez tout suivi !
Depuis 10 ans, on accompagne des entreprises sur ce sujet. On vous livre nos meilleures astuces, ce qui a marché pour réussir un projet DtoC !

81% des consommateurs achèteront en
Direct-to-Consumer (D2C)

en 2025

Source : Etude DNG juillet 2022
Le problème... ?

Les intermédiaires
contrôlent le terrain !

Ils dévorent votre marge

Et l’inflation n’arrange rien !

Ils mettent la data client sous verrous

Et ils les exploitent !

Ils contrôlent la relation client dès les premiers abords

Et les connaissent bien mieux que vous !

Ils influencent votre image

Et ça ne joue pas en votre faveur !

Ils ne sont pas alignés avec vos convictions

Et vous éloignent du modèle responsable rêvé !

Alors concrètement, comment on s’y prend ?

La réponse qu’on entend le plus :
« Nous allons créer notre site e-commerce » C’est bien… mais pas top !

La recette magique ne fonctionne plus !

Dommage ce qui était vrai il y a 5 ans ne l’est plus !
Les raisons :
Multiplication des marques en ligne
Saturation du marché digital
Hausse des coûts d’acquisition
Difficulté à se différencier et paraitre innovant
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On vous défriche le chemin

En 5 principes
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1

Il ne suffit pas d’avoir le bon produit pour pouvoir le vendre !

Au-delà du produit, quelle serait la promesse et l’expérience client qu’aucun consommateur ne pourra refuser ? La clé pour vendre en direct réside dans la réponse à cette question ! La valeur ajoutée doit être suffisante pour justifier une rupture dans les habitudes d’achat et déchainer les foules.
2

Penser omnicanalité et rentabilité pour ratisser large

Quelle stratégie d’accès au marché ? Le digital n’est pas une finalité ; les coûts d’acquisition digitaux ont explosé dépassant ceux du physique. Le pouvoir de l’omnicanalité : tirer parti du potentiel de chaque canal, physique comme digital, pour offrir une expérience globale et toucher un maximum de cibles.
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3

L’engagement : au-delà des belles promesses, de l’action !

L’art du storytelling pour montrer son engagement, c’est fini ! Les consommateurs ne sont pas dupes. Bien au-delà de l’affichage de simples valeurs, ils attendent des actions sociétales et environnementales concrètes. Chouette ! Se passer des distributeurs intermédiaires offre des opportunités infinies pour construire un modèle plus responsable (approvisionnement, production, distribution, fin de vie…) ?
4

Pas de développement sans investissement !

Toute concrétisation et déploiement nécessite des moyens ! Mais pas d’inquiétude, investissement rime aussi avec frugalité ! Anticiper les besoins et user des super-pouvoirs entrepreneuriaux permet de dénicher les financements là où jamais on aurait pensé les trouver : levée de fonds, recherche de CAPEX externes, subventions, priorisation des budgets internes… Les utiliser avec frugalité pour dérisquer pas à pas un projet permet de maximiser le succès !
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5

Qui dit nouveau modèle de vente, dit nouveaux métiers

Se passer des distributeurs nécessite d’acquérir de nouvelles compétences comme l’acquisition client, la relation client, ou encore la logistique et distribution. Parce que seul on va plus vite mais à plusieurs on va plus loin ; Et si coopérer avec de nouveaux partenaires permettait de prendre des raccourcis et explorer de nouveaux terrains de jeux ?

QUIZ

Pour devenir incollable sur le DtoC et inspirer votre business

On vous explique comment ça s’est passé pour eux

…et comment ça pourrait se passer pour vous

On vous livre la clé la plus précieuse pour réussir un projet d’innovation entrepreneuriale

Catherine Berruyer (à droite) avec l'équipe qui a travaillé sur le sujet d'Anthogyr

WAOUP animait le mois dernier l’université de l’ANDRH (Association Nationale des DRH), Le rendez-vous incontournable des RH pour anticiper, partager, inspirer autour du thème "DRH : un métier à redessiner ?" 

Mais comment les équipes WAOUP se sont retrouvées là-bas ? Et depuis quand WAOUP est un expert RH ?! 

Depuis bientôt 10 ans, notre métier est la création de startup et l’accompagnement d’entreprises ambitieuses à créer leurs propres projets d’innovation à impact. Vous avez donc bien suivi, nous n’avons pas changé d’activité !  

Et depuis 10 ans, nous constatons à quel point le succès de ces projets est lié aux femmes et hommes qui les portent, ainsi qu’à une alchimie organisationnelle qui s’opère. Et au risque d’en décevoir certains, cela ne relève ni de la magie, ni de la chimie ! 

Et comme toujours chez WAOUP, quand on apprend des choses, on adore les partager ! Maëlle vous donne les clés de sa mallette de découvertes :

1/ On ne naît pas entrepreneur ou intrapreneur de projets innovants, on le devient.

Comme toute discipline sportive, artistique, intellectuelle, technique,... il n’y a pas de secret : devenir entrepreneur ou intrapreneur, ça s’apprend et ça se travaille ! Et oui, Michael Jordan, Anne-Sophie Pic, Bill Gates, Justine Hutteau et même Dalida (et pourquoi pas ?) sont avant tout des bosseurs•ses ! 

D’abord il y a les compétences techniques : idéation, Business Design, modélisation de business plan, plan d’expérimentation, passage à l’échelle… Indispensables, elles constituent une base solide à laquelle se référer. Les formats d’enseignements sont multiples : formations courtes et longues, Mooc, conférences, Tedx, etc. qui permettent tous de comprendre et d’apprendre la théorie des entreprises à succès. Chez WAOUP, on active tout ça, notamment avec notre partenaire et voisin IRIIG, et on mise aussi beaucoup sur le tutorat interne et la formation concrète sur les projets.

Une fois les compétences techniques acquises, encore faut-il savoir les activer ! Facile sur le papier, mais en pratique ça se complique ! C’est un peu comme la nuance entre la bonne recette de cuisine et le bon chef, vous voyez ?

On parle alors de Posture d’entrepreneur

Chacun possède probablement une définition singulière de ce costume que l'entrepreneur revêt quand il s’attèle à son projet. Chez nous, on le définit en 3 points : 

  • Voir les choses différemment, 
  • Jouer collectif, 
  • Trouver des raccourcis entrepreneuriaux. 

Moi, je le résume en une phrase : ne pas avoir peur, et un mot : l’audace. 

Voir les choses différemment car derrière chaque menace se cache une opportunité ! Et la solution se présente rarement d’elle-même mais se cache le plus souvent dans les angles morts ! Et encore une fois, voir les choses différemment se travaille, et s’encourage par les conditions d’un environnement favorable. 

Il est plus facile de voir les choses différemment quand la créativité est la norme. On arrive plus facilement à s’affranchir des codes dans lesquels on a été formé et éduqué. Lorsque l’on est nourri, chaque jour, par la curiosité insatiable de nos collègues et leur volonté de chercher toujours plus, on n’arrive plus à choisir la facilité et à se satisfaire du problème qu’on nous amène. On cherche, on analyse finement, on fait du « jus de cerveau » et on finit par trouver : trouver la véritable cause racine des dysfonctionnements, le vrai bon point de départ de la créativité et de l’innovation. 

Le collectif est un pouvoir d’agir et un vrai rempart contre la peur. Dans un projet d’innovation entrepreneuriale, la seule erreur qui est difficilement pardonnable (du moins chez nous) est : penser qu’on peut y arriver seul•e et ne pas reconnaître, ni oser dire qu’on ne sait pas et qu’on a besoin des autres. Au début de Waoup, il y a bientôt 10 ans, les défis qui s’imposaient à nous étaient déjà grands et il y avait déjà urgence. Depuis, on enchaîne crise sur crise, et ce nouveau monde nous impose d’être encore plus réactif, encore plus adaptable. On n’a plus plus le temps de faire cavalier seul, on n’a plus le droit d’avoir peur, on n‘a plus le choix de réagir et il ça ne sert plus à rien de faire des plans. Alors servons nous de l’incroyable pouvoir du collectif, cet élan démultiplicateur qui permet de faire et de faire vite ! 

Cela nous amène au 3e point, prendre des raccourcis entrepreneuriaux, ou autrement dit,  se lancer dans l’action, expérimenter sans attendre, se tromper et comprendre rapidement, recommencer, pivoter encore plus vite, être tenace, continuer d’y croire, continuer d’apprendre... jusqu’au succès. Ces raccourcis s’appuient sur un mélange subtil entre confiance en soi et humilité, entre intuition et pragmatisme, ce que facilite le collectif justement. Génial, la boucle est bouclée ! 

Rassurez-vous, quand nos nouvelles recrues arrivent chez WAOUP, peu ont déjà eu une expérience entrepreneuriale. Et quand ils en ont une, elle n’a pas toujours été couronnée de succès. Et pourtant aujourd’hui, leurs compétences en la matière sont reconnues et plébiscitées par nos clients, et beaucoup d’entrepreneurs pourraient les envier. 

Alors on n’a toujours pas trouvé de baguette magique pour transformer tous les cadres de grands groupes en entrepreneurs, mais on a accompagné de belles métamorphoses qui continuent de nous rendre fiers chaque jour ! Et pourquoi pas vous ? 

2/ Le meilleur business model porté par la meilleure équipe entrepreneuriale ne suffit pas non plus à faire d’un projet une entreprise à succès. 

Quand on trouve les clés, quand le projet commence à prendre vie et quand on commence à avoir des résultats... vient alors une organisation propre au projet innovant à (re)construire.

On en parlait dans l’article précédent “Innover en mode start-up” : une startup n’est pas une entreprise en miniature… mais une organisation temporaire qui va permettre de trouver un business model rentable, répétable et scalable. Une fois ce modèle trouvé, il est temps de (re)définir l’organisation qui va permettre à la jeune pousse de devenir une belle et grande plante !  

On sait que trop de rigidité et de cadre va tuer la créativité et petit à petit enterrer le projet.
On sait aussi qu’à continuer comme de jeunes chiens fous, mus par leur fol enthousiasme, partant tous azimuts, on va s’épuiser et petit à petit aussi enterrer le projet.

Comment on fait alors ? Là encore, on expérimente, on observe, on ajuste, on lâche du lest, on resserre...

Et surtout on se centre sur le projet, sa mission, sa vision. On reste focus sur le sens (« est ce que ça sert le projet ou est ce qu’on s’en fout ? ») et on serre les rangs autour de ce qu’on veut apporter au monde. Quand on travaille sur des projets à impact, chacun y trouve plus naturellement sa place, parce que c’est nécessaire et parce que tout devient évident. 

C’est finalement un juste équilibre à trouver et qui est propre à chaque projet : entre liberté et responsabilité, entre cadre et flou artistique, entre process clair et petit chemin off road,... une mayonnaise à chaque fois singulière à faire prendre, qui se construit avec patience. 

Et une fois que l’équilibre est trouvé, on le protège : on le sanctuarise dans des lieux et des routines qui le préservent. Et on le surveille, comme le lait sur le feu, à l’aide d’indicateurs spécifiquement construits. 

Voici deux outils fun made in WAOUP pour vous inspirer : 

  • La « jauge à kiff »

Une partie de notre équilibre repose sur le moral de l’équipe cœur. On a donc construit une « jauge à kiff » trimestrielle. Si le moral des troupes dévisse, on est prévenu, on l’analyse et on peut réagir vite et de manière ciblée. 

  • La « marathon WAOUP » accessible à tous, même les non sportifs ! 

Un temps fort, volontairement et sérieusement ludique, qui peut aller de 2h à 2 jours, pour initier et entretenir une nouvelle organisation, chez nos clients mais aussi chez nous ! Il  aligne l’ensemble des parties prenantes autour de défis communs et libère l’énergie collective pour les relever. On voit dans ces événements se développer la créativité, renaître la confiance, l’optimisme et l’enthousiasme. 

C’est un moteur énorme des projets d’innovation qui aide à passer du « mode d’emploi » (comment on fait ?) au mode d’envie (viens, on le fait !). 

Créer des organisations sur-mesure repose sur des innovations pédagogiques, managériales et organisationnelles, celles qu’on a imaginées et celles qui existent ailleurs. On expérimente beaucoup de choses chez nous (nos équipiers sont nos meilleurs cobayes) et on structure nos plus belles dynamiques en cousu main chez vous !

Appel aux visionnaires court-termistes !

Voici les prochains défis auxquels nous nous attaquons en matière de solutions à court terme pour les entreprises industrielles en transition responsable. Faîtes-nous signe pour les relever avec nous !


Si la sobriété énergétique, ça vous enivre :

  • Comment fluidifier le financement des investissements des projets de sobriété énergétique ?
  • Comment assister les industriels dans la rénovation énergétique de leurs entreprises ?            

#inno-commerciale #inno-BusinessModel

Si la circularité vous fait tourner en rond :

  • Comment déployer des activités de réparation, de reconditionnement, de recyclage, au plus près des clients ?

#collaboration #chainedevaleur #mutualisation

Si dans « éco-conception », vous entendez éco-logique et éco-nomique :

  • Comment faciliter le remplacement de matières premières non durables par des matériaux responsables ?

#collaboration #mutualisation

Partage de Henri Coron, co-fondateur de Shaary By Wesk, pour conclure cette série de 5 épisodes : 

 

"Les indispensables d’un projet d’innovation entrepreneuriale :

1. Trouver un marché, nous l’avions identifié 

Waoup avait sourcé le micro-véhicule adapté pour développer l’autopartage dans les grandes Métropoles qui veulent désengorger le trafic urbain et trouver un complément aux Transports Publics. Le marché et la solution, nous l’avions ! 

 

2. Constituer une équipe complémentaire et efficace, nous l’avions et elle avait fait ses preuves 

 Autour de Christophe Sapet nous avons constitué une équipe qui se connaissait bien depuis Navya, qui maîtrisait à la fois la création d’entreprise et l’accession au marché potentiel, et qui devait connaître et maîtriser les enjeux de la mobilité urbaine.

 Cette équipe, nous l’avions avec Lionel Collot au service client et sourcing applications, Liyes Haddad au sourcing plateforme et maintenance, Diego Isaac au Digital Marketing à la conquête des utilisateurs, moi-même à l’obtention des labels d’autopartage et relation avec les Métropoles et Christophe Sapet au pilotage du projet financier et de la stratégie dans les choix qui se proposaient à nous.

 Nos choix de plateformes et services cochaient toutes les cases du rapport rendu par l’ADEME sur l’autopartage à mettre en place dans les Métropoles.

 

3. Le « time to market », nous pensions qu’il était imminent 

 La rapidité avec laquelle nous avons fait adhérer les primo-investisseurs, suscité l’enthousiasme des partenaires pour déployer 3 villes (Marseille, Nice etStrasbourg) et obtenu les labels à Lyon en seulement 1 an est le développement le plus rapide du marché existant à l’époque de notre lancement. Tous les feux étaient au vert : les lois votées pour la mobilité dans les Métropoles corroboraient avec notre stratégie et notre développement, la mini crise pétrolière, la montée en flèche du prix à la pompe, etc., bref « y avait plusqu’à/faut qu’on ».

 

4. Alors Pourquoi a-t-on dû arrêter Shaary by Wesk ?

 La levée de fonds prévue dans notre plan fin 2022 n’a pu se faire d’abord car le contexte économique s'est refroidi avec la guerre en Ukraine et un climat d’incertitudes s’est installé chez les investisseurs du marché.

 L’autre raison, que l’on n’avait pas vu du tout, est que les français sont «encore» très attachés à leur voiture individuelle quoiqu’il en coûte et nous n’avons pas trouvé assez vite notre marché utilisateur."

 

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